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Courtier non ORIAS : que faire ?

Courtier non ORIAS : que faire ?

Un défaut lié à l’ORIAS peut devenir un levier pour améliorer votre organisation. En régularisant votre statut et en structurant vos obligations réglementaires, vous gagnez en fiabilité et en crédibilité auprès de votre clientèle.

Point d'interrogation Finc'Up Organisme de formation IOBS et IAS

L’immatriculation à l’ORIAS est une obligation légale pour tout courtier en assurance, en crédit ou en opérations de banque. Pourtant, certains professionnels exercent sans être inscrits ou bien leur enregistrement a expiré. Au-delà du risque juridique et financier, cette situation fragilise la confiance des clients et partenaires. Heureusement, des solutions existent pour régulariser sa position, éviter les sanctions et pérenniser son activité.

Quel est le rôle de l’ORIAS ?

Avant d’exercer, il est essentiel de savoir pourquoi l’ORIAS (Organisme pour le registre unique des intermédiaires en assurance, banque et finance) est incontournable. Cet organisme garantit que les courtiers respectent des exigences minimales de compétence, d’honorabilité et d’assurance responsabilité civile professionnelle.

En pratique, l’immatriculation valide que le professionnel :

  • Dispose des qualifications nécessaires pour exercer ;
  • A souscrit une assurance RCP adaptée ;
  • Est à jour de ses obligations de formation et de capacité.

Sans ce numéro d’immatriculation, aucune activité d’intermédiation n’est légalement autorisée. Il s’agit donc d’un préalable indispensable à toute relation avec les clients ou les fournisseurs (compagnies d’assurance, banques, sociétés de crédit).

Comment identifier les raisons d’une absence d’inscription ?

Lorsqu’un courtier n’est pas inscrit à l’ORIAS, plusieurs causes sont possibles. Les connaître permet de cibler les actions correctrices les plus adaptées.

Il faut commencer par vérifier sur le site officiel de l’ORIAS si le nom du courtier figure dans le registre. Il est également possible de voir le numéro ORIAS, qui doit figurer sur les mentions légales et les documents officiels.

Dans bien des cas, l’oubli ou le manque d’information expliquent la situation, mais il existe aussi des motifs plus techniques :

  • – Un démarrage sans vérification des obligations : certains indépendants se lancent sans connaître la réglementation ;
  • – Une radiation involontaire : défaut de paiement des frais annuels ou documents manquants lors du renouvellement ;
  • – Des changements de statut juridique : passage d’auto-entrepreneur à société, nécessitant une nouvelle inscription.

Cela inclut aussi le non-respect des obligations continues (absence de formation annuelle DDA et DCI ou assurance expirée). Analyser précisément la cause aide à mettre en place une solution ciblée et à éviter toute récidive.

Quelles mesures immédiates pour régulariser sa situation ?

Une fois le constat établi, il est primordial d’agir rapidement afin de sécuriser son activité et de limiter les risques juridiques.

En premier lieu, il est préférable de préparer un dossier complet :

  • – Des justificatifs de capacité professionnelle ;
  • – Une attestation d’assurance responsabilité civile ;
  • – Des justificatifs d’honorabilité ;
  • – Des pièces d’identité et statut juridique à jour.

Il convient ensuite d’effectuer sans délai une demande ou un renouvellement d’inscription. En cas de radiation pour cause administrative (paiement oublié, pièce manquante), un contact direct avec l’ORIAS peut suffire pour rétablir la situation.

Pour finir, il importe de veiller à suspendre toute prospection ou signature de contrats tant que le numéro valide n’est pas obtenu. Continuer à exercer exposerait à des sanctions civiles et pénales.

Quelles sont les conséquences d’une activité sans immatriculation ?

Travailler comme courtier sans être inscrit à l’ORIAS n’est pas qu’un simple manquement formel. Il est question d’exercice illégal de l’intermédiation. Les sanctions prévues peuvent être significatives.

Sur le plan pénal, l’exercice non autorisé peut entraîner des amendes pouvant atteindre :

  • 6 000 euros pour les personnes physiques ;
  • 30 000 euros pour les personnes morales, assorties d’éventuelles peines complémentaires.

Les compagnies d’assurance ou banques peuvent également rompre leurs conventions, laissant le courtier sans partenaires.

De leur côté, les clients disposent d’un motif valable pour contester les contrats signés via un intermédiaire non enregistré. Cette situation peut aboutir à l’annulation des opérations et nuire gravement à la réputation du professionnel.

Au-delà de la sanction immédiate, l’absence d’immatriculation ORIAS ternit durablement la crédibilité d’un courtier. Cela complique tout projet de développement ou de partenariat futur.

Quelques points à considérer pour prévenir les risques

Une fois régularisée, l’activité doit être encadrée par des pratiques rigoureuses afin d’éviter toute nouvelle irrégularité. Autrement dit, les courtiers ont l’obligation de maintenir leur conformité en permanence.

De plus, il est recommandé de :

  • Mettre en place un suivi annuel du renouvellement ORIAS (paiement et dépôt des justificatifs) ;
  • Vérifier régulièrement la validité de l’assurance RCP ;
  • Respecter la Directive sur la Distribution d’Assurances (DDA) en suivant 15 heures minimum de formation continue chaque année ;
  • Tenir à jour un dossier complet incluant diplômes, attestations et conventions signées.

Cette organisation permet d’anticiper tout risque administratif et de se concentrer sereinement sur le développement commercial.

Se faire accompagner avec Finc’Up

Pour sécuriser durablement son activité, il peut être pertinent de se former ou de déléguer certains aspects administratifs. Les organismes de formation spécialisés comme Finc’Up proposent des programmes axés sur la réglementation, la conformité et la relation client. Ces formations renforcent la maîtrise des obligations et facilitent le renouvellement annuel ORIAS.

Par ailleurs, la plateforme peut conseiller et informer les courtiers. Elle accompagne également ces derniers dans les démarches concernant la formation DDA ou DCI, tout en proposant un suivi réglementaire.

En centralisant les formalités et en rappelant les échéances, elles permettent de gagner du temps tout en réduisant le risque d’oubli. S’entourer d’outils et de partenaires fiables est souvent la clé pour conjuguer conformité et performance.

Conclusion

Découvrir que l’on exerce comme courtier sans être inscrit à l’ORIAS peut sembler alarmant. Pourtant, des solutions existent pour corriger rapidement la situation. L’essentiel est d’identifier la cause, de régulariser les démarches et de suspendre toute activité tant que le numéro n’est pas rétabli.

Un suivi rigoureux des obligations (assurance, formation, renouvellement) protège durablement le statut, renforçant la crédibilité auprès des clients comme des partenaires. En s’appuyant sur des formations adaptées et sur des plateformes de gestion spécialisées, cette contrainte réglementaire devient un atout pour structurer son activité de courtier.